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Les internats et l’accueil de jour

Le Foyer d'Acceuil Médicalisé (FAM) propose un hébergement dans deux lieux distincts ayant des objectifs et des modalités de travail différenciées : l’internat de Bellengreville et le « 125 ». Le FAM assure également l'accompagnement et les soins à la Plateforme, lieu d'accueil de jour.

 

LES INTERNATS

Parmi l'ensemble des dispositifs actuels d'accueil en psychiatrie, nous faisons le choix de proposer au Foyer Léone Richet deux internats, configurés différemment et qui sont avant tout des lieux pour vivre. Le parcours de soin personnalisé au FAM s'inaugure généralement par un temps d'internat où le sujet pourra déployer tous ses langages symptomatiques qui lui sont pathologiquement familiers. Au plan clinique, c’est une exigence de créer des espaces dans lesquels des collectifs (soignant/soigné) construiront le quotidien.

Notre proposition d'internat se différencie très nettement d'une simple structure d'hébergement. L'internat protège par la garantie d'un dispositif expérimenté qui dans le premier temps du soin psychiatrique, joue le rôle d'une certaine enveloppe institutionnelle. Comme aire de jeu à investir, Il répond à différents critères tant du point de vue de l'accessibilité des personnes handicapées par maladie psychotique que du point de vue de l'organisation médico-sociale de l'équipe en responsabilité sur "le terrain".

Historiquement, l’internat spécialisé comme outil éducatif et thérapeutique se caractérise par la constance et la durée des séjours, la nécessité de la répétition des actes quotidiens, la permanence et la continuité éducative. La vie partagée avec les pensionnaires internes reste le lieu essentiel de la relation de soin et la place originelle et historique des éducateurs. Du quotidien, l’internat puise sa fonction thérapeutique, il accueille la psychose et signifie la réalité. Ces valeurs irriguent la dynamique de notre approche globale de la personne en souffrance psychique, ce sont deux lieux à vivre.

 

Le grand internat de bellengreville

 

Les jeunes adultes souffrant de psychose accueillis à l’internat de Bellengreville sont généralement issus des services de psychiatrie (EPSM, CH, Centre Esquirol), des institutions sociales et médico-sociales pour enfants et adolescents ou de leur famille. Ils sont souvent en rupture de liens sociaux et dans l’incapacité de se projeter dans un avenir où ils s’assumeraient. Ils ne sont pas prêts à habiter individuellement un appartement de manière autonome. L’internat est un « lieu de vie », un lieu de soin et du « prendre soin », basé sur les actes de la vie quotidienne. Il a pour objectif d’aider les pensionnaires à prendre confiance en eux, à travailler leur autonomie et à les accompagner dans une socialisation au sein et à l’extérieur de la maison. Il leur permet d’éviter une « chronicisation » hospitalière, une errance institutionnelle ou le maintien dans un milieu familial souvent démuni face aux troubles. Le grand internat est souvent la première escale du voyage du pensionnaire dans l’institution. A son arrivée, Il sort d'une phase de décompensation psychotique où la plupart des symptômes les plus aigus se sont estompés. Son séjour représente une prise de distance par rapport à son vécu antérieur : distance symbolique à l’égard de sa famille, de l’hôpital, mais également vis-à-vis de sa maladie.

 

Le « 125 » 

Le « 125 » est un ensemble de trois appartements distincts, situés dans un immeuble commun en milieu urbain, au 125 rue d’Auge ; les trois appartements sont reliés entre eux par interphone. Il se trouve à proximité de la Plateforme (située au 121 de la même rue), ce qui permet du jeu et des complémentarités entre les deux lieux. Cette structure d’internat partage l’immeuble avec d’autres propriétaires et/ou locataires. Il propose cinq chambres individuelles. Il est en grande proximité avec l’environnement : la rue, la gare, le tramway, les commerces du quartier et les voisins.

Petit internat du FAM, reçoit des personnes aux troubles stabilisés, dans une démarche de plus grande autonomie. C’est un lieu « promotionnel » pour préparer une prise de logement indépendant ou faire exister un projet d’orientation professionnelle en milieu urbain par exemple. Le « 125 »  est en quelque sorte un objet et espace transitoire, entre l’internat de Bellengreville et l’externat,  adaptable et capable de tenir sans détruire.

L’accueil est une valeur essentielle, un outil de soin, nous la voulons vivante pour le « 125 ». En effet, elle nous permet d’une part de maintenir une circulation ouvrant sur des rencontres, des possibles et d’autre part, d’écarter les phénomènes de sédimentation qui s’emparent du quotidien et des personnes en institution. Le choix a été fait lors de l’acquisition des  appartements d’avoir ce partage des espaces communs avec des personnes extérieures au Foyer, permettant une sorte de préparation à la présence de l’Autre, « étranger » au Foyer.

Concrètement, nous étendons cet accueil :

  • aux internes de Bellengreville pour des moments courts, facilitateurs de leur vie quotidienne de « rurbains » (les retours de WE le dimanche soir ou des hébergements ponctuels par exemple…).
  • aux externes en difficultés passagères et comme dispositif de « portage » et de soutien momentané lors d’un nouvel externat. Le « 125 » est lieu ressource face à la solitude subie, à leur difficile inscription sociale, à leur isolement sur de très longues temporalités parfois.

 

 

L'acceuil de jour : LA PLATEFORME

La Plateforme pourrait être métaphoriquement « la partie non close d’un véhicule public où les voyageurs se tiennent debout » comme nous l'indique le dictionnaire (Notre Temps - Hachette) ou bien cette autre définition: « endroit où trouver sur place un programme ou un ensemble d’analyses qui servent de point de départ à une politique commune ».

N'en est-il pas ainsi de la Plateforme du Foyer, sise au 121 rue d’Auge à Caen et de sa raison d’exister ? Elle est la résidence principale d'une démarche de soin nécessitant un espace central pour des mises en œuvre de projets et d'aménagements de passerelles. Cet outil permet des circulations entre l'internat et l'externat, entre Bellengreville et Caen, entre le foyer et La Loco, entre le dedans et le dehors.

Elle est pensée comme une structure ouverte et inscrite dans la ville en relation avec les partenaires institutionnels, médico-sociaux, sanitaires et culturels. La « fonction Plateforme » est au moins aussi importante que le « lieu Plateforme ».

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